mardi 20 mai 2025

Nouvelles du rucher communale, rucher de parrainage

 Le rucher communale de Braine-le-Comte fonctionne bien.

Il y a maintenant 6 apiculteurs qui y entretiennent des ruches et l'objectif de créer un rucher de parrainage est atteint.

Le principe est simple, lorsqu'on va au rucher, on le signale sur Whatsapp et ceux qui le souhaitent (et qui sont disponibles) rejoignent les autres apiculteurs pour travailler ensemble ou partager l'expérience ou profiter des connaissances des collègues apiculteurs, ou ...

Intéressés : tout renseignement peut être demandé : etienne.vdg@gmail.com

mercredi 27 novembre 2024

2024 - année bof-bof

 Et oui, on ne se souviendra pas de l'année 2024 comme d'une grande année apicole.

La pluie était au rendez-vous, pas de récoltes extra-ordinaires.

Après une année 2023 exceptionnelle, c'est un peu la déception.

Le printemps a été marqué par une intensification de la lutte contre le frelon asiatique, avec un important quadrillage de pièges autour des ruchers. Piège destinés aux fondatrices qui les ont malheureusement boudé. Peu de captures, mais aussi peu de pression de la part des frelons par rapport à l'année précédente.

jeudi 20 juillet 2023

Des ruches sur le terrain communal à Braine-le-Comte

 Depuis ce printemps, la commune accueille la Section Apicole Saint Vincent. Quelques ruches ont déjà été installées sur le terrain mis à disposition à la Drève des Chasseurs.

L’initiative veut d’une part aider des apiculteurs chevronnés à diversifier les sites où ils peuvent héberger ces chères abeilles mellifères, qui nous régalent depuis la nuit des temps par les plus douces des récoltes.

Dans le même esprit que le verger communal où des variétés locales d’arbres fruitiers ont été choisies, les apiculteurs de la section privilégient l’abeille noire qui est l’abeille originaire de nos contrées et particulièrement adaptée à elle.

Depuis quelques années le frelon asiatique, une espèce invasive, qui se nourrit d’insectes et qui peut décimer les colonies d’abeilles est devenu l’ennemi numéro 1 des apiculteurs. Ainsi le rucher communal sera également un terrain de recherche sur les méthodes de piégeage de ce redoutable prédateur. En effet, dès ce mois de juillet, le centre de recherche agronomique de Wallonie, le CRA-W, y a installer des pièges expérimentaux dans le cadre d’une étude sur le frelon asiatique.

Enfin, la Section apicole de Saint Vincent a la vocation de former de nouveaux apiculteurs à la connaissance de l’abeille et la gestion d’un rucher. Ce n’est pas via des cours théoriques, mais via le parrainage que les passionnés pourront s’expérimenter. Les places sont limitées, ceux qui sont intéressés peuvent contacter Daniel Botteman (0475 68 98 25) ou Etienne Vandeghinste (0486 66 48 41).

mardi 21 septembre 2021

Soins d'automne

L'été a été pluvieux ; contrairement aux années "normales" , nos abeilles n'auront en réserve que le sirop de sucre apporté par l'apiculteur. Il est fort possible qu'en 'août et septembre les abeilles aient déjà consommé en partie le sirop qui leur a été apporté juste après la récolte de fin juillet. Je vous recommande donc de vérifier maintenant l'état des provisions hivernales et, si nécessaire, de compléter ces provisions par un nourissement supplémentaire. Je crois même qu'il est utile de nourrir, sans se poser de questions.

D'autre part, beaucoup de colonies sont plus faibles que d'habitude à cette saison. Une stimulation automnale serait nécessaire. Cette stimulation peut se faire en apportant à la colonie 1/2 litres de sirop tout les 2 jours, pendant une quinzaine de jours, tout en veillant à ce que le couvre-cadres soit bien isolé. Le mieux est retourner un bocal au couvercle percé de trous sur le trou de nourissement, mais si vous replacez les nourisseurs, vous pouvez les utiliser pour la stimulations. Dans tous les cas, attention à isoler autour et au dessus des nourisseurs.
La stimulation automnale est préférable à celle de printemps, parce que contrairement à celle-çi, elle n'augmente pas le risque d'essaimage.

Bon travail!

dimanche 17 février 2019

stimulation printannière

A la sortie de l'hiver, les apiculteurs sont toujours inquiets de leurs colonies, plus encore aujourd'hui que des mortalités apparaissent sans crier gare et sans raison apparente.

Pour renforcer des colonies faiblardes, il peut être utile de les stimuler par un apport de nourriture.

Si la ponte de la reine dans la ruche est initiée par l'allongement des jours, nous savons que les rentrées de nourriture stimulent cette ponte et permettent ainsi d'obtenir des colonies fortes.

En règle générale, la stimulation provoque une forte augmentation du nombre de butineuses après quarante jours (quelques jours pour l'augmentation de la ponte, 21 jours pour la naissance des abeilles et une douzaine de jours pour qu'elles deviennent des butineuses). Lorsqu'on stimule des ruches de production, il est donc impératif de le faire suffisamment tôt dans la saison pour que les colonies ne soient pas exagérément fortes à l'approche de la période d'essaimage. La stimulation a aussi un effet boule-de-neige.

N'oublions pas que l'art de l'apiculture est de trouver l'équilibre entre les ruches très fortes qui donneront une bonne récolte, et les colonies trop fortes qui risquent d'essaimer.

Bien évidemment, d'autres facteurs interviennent dans le risque d'essaimage (la race, la lignée, l'âge de la reine, la ruche, ...). Et nous devons essayer de les maîtriser autant que possible.

Si le temps le permet (ce n'est pas le cas cette année), il est préférable de stimuler avec un sirop liquide (50% eau, 50% sucre) accessible directement par les abeilles (p ex : dans un bocal dont le couvercle est percé de trous, retourné sur le trou de nourrissement).

Pour les ruches que nous estimons faibles ou pour les ruches qui serviront à l'élevage, la stimulation peut être systématique, dès la mi-février jusqu'au 10 mars.

samedi 17 novembre 2018

A propos de Saint Ambroise

Tous les apiculteurs le savent, Saint Ambroise est fêté le 7 décembre. C'est l'occasion de souhaiter une bonne fête à tous vos amis apiculteurs.
Pourquoi St Ambroise?
Voici une explication : « … L’abeille, symbole de l’âme, de résurrection, d’éloquence, de poésie, d’intelligence, du maître de l’ordre et de la prospérité, symbole royal ou impérial. Elle est l’attribut de saint Ambroise, évêque de Milan de 374 à 397, un des pères de l’Eglise dont on disait que son langage est doux comme du miel, et la foule accourt à la conversion. Les abeilles essaiment et apportent la parole de Dieu. …»
D'autres explication plus fantaisistes avancent qu'un essim s'est posé dans son berceau ou que des abeilles sortaient de sa bouche quand il parlait, ...

dimanche 3 juin 2012

2012, année des essaims?

En 2010 et 2011, les essaims ont plutôt été rares. Nos abeilles se rattrappent, dans notre région, les essaims sortent t les apiculteurs ont sortis toutes leurs ruchettes.

Une bonne chose pour le repeuplement de nos ruchers, ... une moins bonne chose pour les récoltes de miel.

Décidement, une année n'est pas l'autre.


mercredi 21 janvier 2009

2009

Notre association d'apiculteurs vous souhaite à tous une bonne saison apicole, ainsi que beaucoup de plaisir avec les abeilles.

L'hiver (qui n'est pas encore terminé) s'est montré rude cette année. Les jardiniers en sont plutôt contents, les grands froids ont la réputation d'assainir le sol, notament en détruisant la vermine. Peut être verrons nous quelques unes de nos plantations détruites par le gel. Il s'agira surtout de plantes mal adaptées, importées de régions plus chaudes.
Pour ce qui est de nos abeilles, elles devraient être adaptées pour supporter les hivers froids. Si les dernières années, les températures ne sont descendues que timidement sous zéro degré, nous devons nous souvenir qu'un hiver normal apporte gel et neige. Nos abeilles ont résisté à bien d'autres hivers.
Il reste que nous sommes toujours inquiets à la sortie de l'hiver. Très bientôt, nous pourrons vérifier que les planchers couvre-cadres, sous l'isolant, commencent à se réchauffer. Celà nous indique que l'élevage commence. Comme pour les oiseaux, l'accroissemment de la longueur des jours provoque le démarrage de l'élevage, qui devient sensible dès le début du mois de février.
Les rejets sur les plateaux tiroirs nous donnent également une indication sur l'état de nos colonies : la position de la grappe dans la ruche, l'activité, la force de la colonie, ...
Si nous sommes trop inquiets, nous pouvons "garantir" que la colonie ait suffisament de nourriture jusqu'uax premières récoltes de nectar en donnant leur donnant du sucre sous forme de candy. Le candy est mis à disposition directe des abeilles, au dessus du trou de nourissement, sans sacrifier l'isolant.

samedi 19 avril 2008

Conférences : causes des pertes d'abeilles

La section des apiculteurs de Jodoigne nous informe qu'elle organise une conférence de Monsieur BACH KIM NGUYEN, chercheur auprès de la faculté universitaire de Gemloux, sur le thème :

LES CAUSES DES PERTES DES ABEILLES

Le vendredi 25 avril 2008 à 19h30 au local colombophile, rue de l'Abattoir à B-1370 Jodoigne.

Tous les apiculteurs sont concernés. Quelles osnt les causes des pertes des abeilles? L'action des varroas? Que faut-il penser des pesticides? Enfin une approche scientifique du problème.