En 2010 et 2011, les essaims ont plutôt été rares. Nos abeilles se rattrappent, dans notre région, les essaims sortent t les apiculteurs ont sortis toutes leurs ruchettes.
Une bonne chose pour le repeuplement de nos ruchers, ... une moins bonne chose pour les récoltes de miel.
Décidement, une année n'est pas l'autre.
dimanche 3 juin 2012
mardi 17 novembre 2009
traitements varroa - acide oxalique
Pour garder nos colonies saines et fortes, nous devons les traiter contre le varroa. Cette année, après un mois d'août particulièrement beau et un automne doux, on peut penser que les varroas ont pu profiter d'une ponte royale plus généreuse, et se sont multipliés.
Plus encore que les années précédentes, un traitement hivernal sera utile. Dans le bulletin de liaison de novembre 2009 , vous pouvez découvrir comment réaliser les traitements à l'acide oxalique.
Ce n'est sans doute pas drôle d'ouvrir les ruches en hiver, mais c'est utile!
Plus encore que les années précédentes, un traitement hivernal sera utile. Dans le bulletin de liaison de novembre 2009 , vous pouvez découvrir comment réaliser les traitements à l'acide oxalique.
Ce n'est sans doute pas drôle d'ouvrir les ruches en hiver, mais c'est utile!
mercredi 4 novembre 2009
les "CIPAN"
C'est l'automne, nos campagnes fleurissent ... de moutarde jaune, de phacélie bleue.
Ce sont les CIPAN, cultures intercalaires piège à azote, dont je parlais dans mon précédent post.
Suite à ce post, plusieurs d'entre vous m'ont demandé des explications, d'autres ont fait certaines réflexions, pas toujours exactes.
Je vous propose donc un lien qui, je l'espère, éclairera les lanternes des amis des campagnes sur ce changement de comportement des pratiques agricoles dont nous devons nous féliciter :
VADEMECUM de la CIPAN
Bonne lecture, et bon hivernage à vos tendres protégées.
Ce sont les CIPAN, cultures intercalaires piège à azote, dont je parlais dans mon précédent post.
Suite à ce post, plusieurs d'entre vous m'ont demandé des explications, d'autres ont fait certaines réflexions, pas toujours exactes.
Je vous propose donc un lien qui, je l'espère, éclairera les lanternes des amis des campagnes sur ce changement de comportement des pratiques agricoles dont nous devons nous féliciter :
VADEMECUM de la CIPAN
Bonne lecture, et bon hivernage à vos tendres protégées.
vendredi 9 octobre 2009
Automne au rucher
Après une année apicole exceptionnelle (mais toutes les années ne le sont-elles pas?), nos préoccupations se tournent vers la saison à venir et donc vers l'hivernage de nos petites abeilles tant aimées.
L'hivernage risque lui aussi d'être hors normes; nous sommes bientôt à la mi-octobre et nos ruches sont encore bien actives. Jusqu'à présent, presque chaque jour, nous avons pu observer le va et vient de nos abeilles à l'entrées des ruches. Cette situation est certainement liée à une météo plutôt clémente.
Mais ce n'est pas tout ...
Une pratique agricole se généralise : l'implantation de CIPAN (culture intercalaire piège à nitrate), qui donne à nos protégées une opportunité de récolte automnale inespérée. Ainsi la multiplication de champs de moutarde ou de phacélie offre des ressources de nectar/pollen qui valent bien une stimulation automnale et qui complètent les traditonnelles récoltes sur le lierre et sur l'indésirable renouée du Japon, plante invasive par excellence.
Mais que se passe t'il dans nos ruches? La température est douce, la nourriture entre ; la reine continue à pondre, ce qui augmente le nombre d'abeilles hivernantes.
Si nos ruches ont été bien traitées, si elles ont été bien nourries, si ..., et si ... , nous aurrons de bonnes et fortes colonies au printemps. Inch Allah!
L'hivernage risque lui aussi d'être hors normes; nous sommes bientôt à la mi-octobre et nos ruches sont encore bien actives. Jusqu'à présent, presque chaque jour, nous avons pu observer le va et vient de nos abeilles à l'entrées des ruches. Cette situation est certainement liée à une météo plutôt clémente.
Mais ce n'est pas tout ...
Une pratique agricole se généralise : l'implantation de CIPAN (culture intercalaire piège à nitrate), qui donne à nos protégées une opportunité de récolte automnale inespérée. Ainsi la multiplication de champs de moutarde ou de phacélie offre des ressources de nectar/pollen qui valent bien une stimulation automnale et qui complètent les traditonnelles récoltes sur le lierre et sur l'indésirable renouée du Japon, plante invasive par excellence.
Mais que se passe t'il dans nos ruches? La température est douce, la nourriture entre ; la reine continue à pondre, ce qui augmente le nombre d'abeilles hivernantes.
Si nos ruches ont été bien traitées, si elles ont été bien nourries, si ..., et si ... , nous aurrons de bonnes et fortes colonies au printemps. Inch Allah!
mardi 17 février 2009
stimulation printannière
A la sortie de l'hiver, les apiculteurs sont toujours inquiets de leurs colonies, plus encore aujourd'hui que des mortalités apparaissent sans crier gare et sans raison apparente.
Pour renforcer des colonies faiblardes, il peut être utile de les stimuler par un apport de nourriture.
Si la ponte de la reine dans la ruche est initiée par l'allongement des jours, nous savons que les rentrées de nourriture stimulent cette ponte et permettent ainsi d'obtenir des colonies fortes.
En règle générale, la stimulation provoque une forte augmentation du nombre de butineuses après quarante jours (quelques jours pour l'augmentation de la ponte, 21 jours pour la naissance des abeilles et une douzaine de jours pour qu'elles deviennent des butineuses). Lorsqu'on stimule des ruches de production, il est donc impératif de le faire suffisement tôt dans la saison pour que les colonies ne soient pas exagérement fortes à l'appoche de la période d'essaimage. La stimulation a aussi un effet boule-de-neige.
N'oublions pas que l'art de l'apiculture est de trouver l'équilibre entre les ruches très fortes qui donneront une bonne récolte, et les colonies trop fortes qui risquent d'essaimer.
Bien évidemment, d'autres facteurs interviennent dans le rique d'essaimage (la race, la lignée, l'âge de la reine, la ruche, ...). Et nous devons essayer de les maîtriser autant que possible.
Si le temps le permet (ce n'est pas le cas cette année), il est préférable de stimuler avec un sirop liquide (50% eau, 50% sucre) accesible directement par les abeilles (p ex : dans un bocal dont le couvercle est percé de trous, retourné sur le trou de nourissement).
Pour les ruches que nous estimons faibles ou pour les ruches qui serviront à l'élevage, la stimulation peut être systématique, dès la mi-février jusqu'au 10 mars.
Pour renforcer des colonies faiblardes, il peut être utile de les stimuler par un apport de nourriture.
Si la ponte de la reine dans la ruche est initiée par l'allongement des jours, nous savons que les rentrées de nourriture stimulent cette ponte et permettent ainsi d'obtenir des colonies fortes.
En règle générale, la stimulation provoque une forte augmentation du nombre de butineuses après quarante jours (quelques jours pour l'augmentation de la ponte, 21 jours pour la naissance des abeilles et une douzaine de jours pour qu'elles deviennent des butineuses). Lorsqu'on stimule des ruches de production, il est donc impératif de le faire suffisement tôt dans la saison pour que les colonies ne soient pas exagérement fortes à l'appoche de la période d'essaimage. La stimulation a aussi un effet boule-de-neige.
N'oublions pas que l'art de l'apiculture est de trouver l'équilibre entre les ruches très fortes qui donneront une bonne récolte, et les colonies trop fortes qui risquent d'essaimer.
Bien évidemment, d'autres facteurs interviennent dans le rique d'essaimage (la race, la lignée, l'âge de la reine, la ruche, ...). Et nous devons essayer de les maîtriser autant que possible.
Si le temps le permet (ce n'est pas le cas cette année), il est préférable de stimuler avec un sirop liquide (50% eau, 50% sucre) accesible directement par les abeilles (p ex : dans un bocal dont le couvercle est percé de trous, retourné sur le trou de nourissement).
Pour les ruches que nous estimons faibles ou pour les ruches qui serviront à l'élevage, la stimulation peut être systématique, dès la mi-février jusqu'au 10 mars.
jeudi 29 janvier 2009
cultiver des pommes de terre bio
Le bio, c'est bien, mais obtenir des pommes de terre lors d'une saison humide sans traiter contre le mildiou, c'est autrement plus délicat. Les règles du bio acceptent dans une certaine mesure le traitement à la bouillie bordelaise (Le traitement doit être préventif; il est donc utile de suivre les avis de risque des centres agronomiques).
Parmi les autres mesures à adopter (cultures aérées, situations des parcelles, ...) , le choix d'une variété résistante au mildiou est primordial.
Des essais ont été réalisés, entre autres par le CRA-W.
Sont considérées comme variétés à résistance "forte à très forte" , les Sarpo Mira, les Toluca ;
parmi des variétés à forte résistance au mildiou : les Allowa, les Eden, les Gasore, les Valor.
Ca nous éloigne des abeilles, mais ca nous rappoche des ruches qui sont au jardin.
Parmi les autres mesures à adopter (cultures aérées, situations des parcelles, ...) , le choix d'une variété résistante au mildiou est primordial.
Des essais ont été réalisés, entre autres par le CRA-W.
Sont considérées comme variétés à résistance "forte à très forte" , les Sarpo Mira, les Toluca ;
parmi des variétés à forte résistance au mildiou : les Allowa, les Eden, les Gasore, les Valor.
Ca nous éloigne des abeilles, mais ca nous rappoche des ruches qui sont au jardin.
Libellés :
culture bio,
pommes de terres bio,
sarpo mira,
toluca
le bio
Depuis toujours, apiculture et écologie ont fait bon ménage. Il est dans le plus grand intérêt des apiculteurs que l'environnement soit sain et qu'un minimum de pesticides soit utilisé.
Il nous revient donc de soutenir la culture biologique.
A ce sujet, il faut savoir que la réglementation européenne concernant l'étiquetage des produits bio a changé depuis le 1er janvier 2009.
Jusqu'en fin 2008, la réglementation distinguait deux catégories de produits bio :
- ceux qui pouvaient s'afficher "biologiques" parce qu'ils contenaient au moins 95% de produits bio.
- ceux qui contenaient de 70 à 95 % de produits bio. Ils pouvaient porter la mention " x% des ingrédients d'origine agricole ont été obtenus selon les règles de la production biologique". Sous la limite des 70% d'ingrédients bio, la référence au bio était interdite.
Depuis le 1er janvier 2009 :
- il est permis, sans limite de pourcentage, d'indiquer la présence de tout ingrédient biologique.
- les logo et dénomination "bio" sont réservés exclusivement aux produits ayant au moins 95% d'ingrédients bio. (source : les nouvelles de l'automne, publication du SPW, DGARNE)
Soyez donc attentifs lorsque vous verrez en grand que tel ingrédient est bio, alors qu'il ne représenterait que 1,5% de votre produit.
Il nous revient donc de soutenir la culture biologique.
A ce sujet, il faut savoir que la réglementation européenne concernant l'étiquetage des produits bio a changé depuis le 1er janvier 2009.
Jusqu'en fin 2008, la réglementation distinguait deux catégories de produits bio :
- ceux qui pouvaient s'afficher "biologiques" parce qu'ils contenaient au moins 95% de produits bio.
- ceux qui contenaient de 70 à 95 % de produits bio. Ils pouvaient porter la mention " x% des ingrédients d'origine agricole ont été obtenus selon les règles de la production biologique". Sous la limite des 70% d'ingrédients bio, la référence au bio était interdite.
Depuis le 1er janvier 2009 :
- il est permis, sans limite de pourcentage, d'indiquer la présence de tout ingrédient biologique.
- les logo et dénomination "bio" sont réservés exclusivement aux produits ayant au moins 95% d'ingrédients bio. (source : les nouvelles de l'automne, publication du SPW, DGARNE)
Soyez donc attentifs lorsque vous verrez en grand que tel ingrédient est bio, alors qu'il ne représenterait que 1,5% de votre produit.
Libellés :
produits biologiques,
reglementation bio
mercredi 21 janvier 2009
2009
Notre association d'apiculteurs vous souhaite à tous une bonne saison apicole, ainsi que beaucoup de plaisir avec les abeilles.
L'hiver (qui n'est pas encore terminé) s'est montré rude cette année. Les jardiniers en sont plutôt contents, les grands froids ont la réputation d'assainir le sol, notament en détruisant la vermine. Peut être verrons nous quelques unes de nos plantations détruites par le gel. Il s'agira surtout de plantes mal adaptées, importées de régions plus chaudes.
Pour ce qui est de nos abeilles, elles devraient être adaptées pour supporter les hivers froids. Si les dernières années, les températures ne sont descendues que timidement sous zéro degré, nous devons nous souvenir qu'un hiver normal apporte gel et neige. Nos abeilles ont résisté à bien d'autres hivers.
Il reste que nous sommes toujours inquiets à la sortie de l'hiver. Très bientôt, nous pourrons vérifier que les planchers couvre-cadres, sous l'isolant, commencent à se réchauffer. Celà nous indique que l'élevage commence. Comme pour les oiseaux, l'accroissemment de la longueur des jours provoque le démarrage de l'élevage, qui devient sensible dès le début du mois de février.
Les rejets sur les plateaux tiroirs nous donnent également une indication sur l'état de nos colonies : la position de la grappe dans la ruche, l'activité, la force de la colonie, ...
Si nous sommes trop inquiets, nous pouvons "garantir" que la colonie ait suffisament de nourriture jusqu'uax premières récoltes de nectar en donnant leur donnant du sucre sous forme de candy. Le candy est mis à disposition directe des abeilles, au dessus du trou de nourissement, sans sacrifier l'isolant.
L'hiver (qui n'est pas encore terminé) s'est montré rude cette année. Les jardiniers en sont plutôt contents, les grands froids ont la réputation d'assainir le sol, notament en détruisant la vermine. Peut être verrons nous quelques unes de nos plantations détruites par le gel. Il s'agira surtout de plantes mal adaptées, importées de régions plus chaudes.
Pour ce qui est de nos abeilles, elles devraient être adaptées pour supporter les hivers froids. Si les dernières années, les températures ne sont descendues que timidement sous zéro degré, nous devons nous souvenir qu'un hiver normal apporte gel et neige. Nos abeilles ont résisté à bien d'autres hivers.
Il reste que nous sommes toujours inquiets à la sortie de l'hiver. Très bientôt, nous pourrons vérifier que les planchers couvre-cadres, sous l'isolant, commencent à se réchauffer. Celà nous indique que l'élevage commence. Comme pour les oiseaux, l'accroissemment de la longueur des jours provoque le démarrage de l'élevage, qui devient sensible dès le début du mois de février.
Les rejets sur les plateaux tiroirs nous donnent également une indication sur l'état de nos colonies : la position de la grappe dans la ruche, l'activité, la force de la colonie, ...
Si nous sommes trop inquiets, nous pouvons "garantir" que la colonie ait suffisament de nourriture jusqu'uax premières récoltes de nectar en donnant leur donnant du sucre sous forme de candy. Le candy est mis à disposition directe des abeilles, au dessus du trou de nourissement, sans sacrifier l'isolant.
lundi 1 décembre 2008
Une clé de détermination simple
Simple, parce que destinée à l'enseignement fondamental, cette clé de détermination devrait permettre à chacun d'itentifier les arbres et arbustes les plus communs de nos régions (Belgique et Nord de la France).
Voilà à nouveau de quoi acquérir les bases qui vous permettront de connaître les plantes autour du rucher. Reste à connaître celles qui intéresseront nos abeilles par leur nectar, leur pollen ou la propolis.
A quelques exceptions près, les plantes visitées par les abeilles se trouvent dans un rayon de trois km autour de la ruche, bien que le premier km aura plus d'influence.
Voila donc la "Clé de détermination des arbres, arbustes et lianes de Belgique, du Nord de la France et des régions voisines à l'usage de l'enseignement fondamental".
Un petit bijou qui vaut le détour.
Voilà à nouveau de quoi acquérir les bases qui vous permettront de connaître les plantes autour du rucher. Reste à connaître celles qui intéresseront nos abeilles par leur nectar, leur pollen ou la propolis.
A quelques exceptions près, les plantes visitées par les abeilles se trouvent dans un rayon de trois km autour de la ruche, bien que le premier km aura plus d'influence.
Voila donc la "Clé de détermination des arbres, arbustes et lianes de Belgique, du Nord de la France et des régions voisines à l'usage de l'enseignement fondamental".
Un petit bijou qui vaut le détour.
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