mardi 17 février 2009

stimulation printannière

A la sortie de l'hiver, les apiculteurs sont toujours inquiets de leurs colonies, plus encore aujourd'hui que des mortalités apparaissent sans crier gare et sans raison apparente.

Pour renforcer des colonies faiblardes, il peut être utile de les stimuler par un apport de nourriture.

Si la ponte de la reine dans la ruche est initiée par l'allongement des jours, nous savons que les rentrées de nourriture stimulent cette ponte et permettent ainsi d'obtenir des colonies fortes.

En règle générale, la stimulation provoque une forte augmentation du nombre de butineuses après quarante jours (quelques jours pour l'augmentation de la ponte, 21 jours pour la naissance des abeilles et une douzaine de jours pour qu'elles deviennent des butineuses). Lorsqu'on stimule des ruches de production, il est donc impératif de le faire suffisement tôt dans la saison pour que les colonies ne soient pas exagérement fortes à l'appoche de la période d'essaimage. La stimulation a aussi un effet boule-de-neige.

N'oublions pas que l'art de l'apiculture est de trouver l'équilibre entre les ruches très fortes qui donneront une bonne récolte, et les colonies trop fortes qui risquent d'essaimer.

Bien évidemment, d'autres facteurs interviennent dans le rique d'essaimage (la race, la lignée, l'âge de la reine, la ruche, ...). Et nous devons essayer de les maîtriser autant que possible.

Si le temps le permet (ce n'est pas le cas cette année), il est préférable de stimuler avec un sirop liquide (50% eau, 50% sucre) accesible directement par les abeilles (p ex : dans un bocal dont le couvercle est percé de trous, retourné sur le trou de nourissement).

Pour les ruches que nous estimons faibles ou pour les ruches qui serviront à l'élevage, la stimulation peut être systématique, dès la mi-février jusqu'au 10 mars.