jeudi 29 janvier 2009

cultiver des pommes de terre bio

Le bio, c'est bien, mais obtenir des pommes de terre lors d'une saison humide sans traiter contre le mildiou, c'est autrement plus délicat. Les règles du bio acceptent dans une certaine mesure le traitement à la bouillie bordelaise (Le traitement doit être préventif; il est donc utile de suivre les avis de risque des centres agronomiques).

Parmi les autres mesures à adopter (cultures aérées, situations des parcelles, ...) , le choix d'une variété résistante au mildiou est primordial.

Des essais ont été réalisés, entre autres par le CRA-W.

Sont considérées comme variétés à résistance "forte à très forte" , les Sarpo Mira, les Toluca ;

parmi des variétés à forte résistance au mildiou : les Allowa, les Eden, les Gasore, les Valor.



Ca nous éloigne des abeilles, mais ca nous rappoche des ruches qui sont au jardin.

le bio

Depuis toujours, apiculture et écologie ont fait bon ménage. Il est dans le plus grand intérêt des apiculteurs que l'environnement soit sain et qu'un minimum de pesticides soit utilisé.
Il nous revient donc de soutenir la culture biologique.

A ce sujet, il faut savoir que la réglementation européenne concernant l'étiquetage des produits bio a changé depuis le 1er janvier 2009.

Jusqu'en fin 2008, la réglementation distinguait deux catégories de produits bio :
- ceux qui pouvaient s'afficher "biologiques" parce qu'ils contenaient au moins 95% de produits bio.
- ceux qui contenaient de 70 à 95 % de produits bio. Ils pouvaient porter la mention " x% des ingrédients d'origine agricole ont été obtenus selon les règles de la production biologique". Sous la limite des 70% d'ingrédients bio, la référence au bio était interdite.

Depuis le 1er janvier 2009 :
- il est permis, sans limite de pourcentage, d'indiquer la présence de tout ingrédient biologique.
- les logo et dénomination "bio" sont réservés exclusivement aux produits ayant au moins 95% d'ingrédients bio. (source : les nouvelles de l'automne, publication du SPW, DGARNE)

Soyez donc attentifs lorsque vous verrez en grand que tel ingrédient est bio, alors qu'il ne représenterait que 1,5% de votre produit.

mercredi 21 janvier 2009

2009

Notre association d'apiculteurs vous souhaite à tous une bonne saison apicole, ainsi que beaucoup de plaisir avec les abeilles.

L'hiver (qui n'est pas encore terminé) s'est montré rude cette année. Les jardiniers en sont plutôt contents, les grands froids ont la réputation d'assainir le sol, notament en détruisant la vermine. Peut être verrons nous quelques unes de nos plantations détruites par le gel. Il s'agira surtout de plantes mal adaptées, importées de régions plus chaudes.
Pour ce qui est de nos abeilles, elles devraient être adaptées pour supporter les hivers froids. Si les dernières années, les températures ne sont descendues que timidement sous zéro degré, nous devons nous souvenir qu'un hiver normal apporte gel et neige. Nos abeilles ont résisté à bien d'autres hivers.
Il reste que nous sommes toujours inquiets à la sortie de l'hiver. Très bientôt, nous pourrons vérifier que les planchers couvre-cadres, sous l'isolant, commencent à se réchauffer. Celà nous indique que l'élevage commence. Comme pour les oiseaux, l'accroissemment de la longueur des jours provoque le démarrage de l'élevage, qui devient sensible dès le début du mois de février.
Les rejets sur les plateaux tiroirs nous donnent également une indication sur l'état de nos colonies : la position de la grappe dans la ruche, l'activité, la force de la colonie, ...
Si nous sommes trop inquiets, nous pouvons "garantir" que la colonie ait suffisament de nourriture jusqu'uax premières récoltes de nectar en donnant leur donnant du sucre sous forme de candy. Le candy est mis à disposition directe des abeilles, au dessus du trou de nourissement, sans sacrifier l'isolant.